Par Erwan Le Noan.
Un article de Trop Libre
Mi-septembre, les leaders européens se sont retrouvés à Salzbourg pour discuter notamment d’un projet de taxation des Gafa ; porté par la France, il rencontre l’hostilité de l’Irlande et le scepticisme de l’Allemagne.
L’initiative est révélatrice d’une inquiétude contemporaine : la fluidité de l’économie numérique interroge la capacité de la puissance publique à maintenir son action de redistribution, alors que les bases taxables semblent lui échapper, et à préserver un niveau de confiance suffisant dans l’économie, à travers le prisme de l’équité du jeu concurrentiel.
Un rapport parlementaire a fait le choix de s’attaquer à cette problématique. Il porte sur l’évasion fiscale, qu’il distingue de la fraude (illégale) et de l’optimisation (légale). Il la définit en précisant qu’elle « engloberait ainsi toutes les opérations qui, bien que légales, sont artificielles et sans substance et doivent ainsi être fiscalement sanctionnées, car il paraît en effet légitime de sanctionner un montage qui, bien que doté de substance économique, c’est-à -dire d’une présence tangible, n’a été réalisé qu’à des fins purement fiscales ».
Une marque d’oppression
Cette pratique serait une marque d’oppression. Ainsi, « quand les multinationales essaient d’échapper à la juste part d’impôt qu’elles devraient payer en jouant avec la loi et en oubliant le droit, n’oppriment-elles pas les citoyens ? » La liberté « n’est-elle pas menacée lorsque des contribuables physiques ou moraux appliquent la loi de manière artificielle ? » interroge la rapporteure Bénédicte Peyrol (LREM).
À suivre ce rapport, l’administration serait conduite à sanctionner des pratiques, pourtant autorisées, en se fondant sur une appréciation morale au cas par cas. Ce n’est plus l’État de droit mais le règne de l’arbitraire
Ce texte est révélateur d’un danger politique et d’une incompréhension économique. L’État de droit a émergé aux XIXe et XXe siècles pour, progressivement, imposer des contraintes à l’action de l’administration, dans l’objectif de préserver la liberté des citoyens. La raison en est simple : dans notre histoire contemporaine, l’État a été le principal instrument d’oppression, depuis les régimes autoritaires, gauchistes ou réactionnaires, jusqu’aux totalitarismes qui ont tenté de fondre la société dans l’appareil étatique et partisan.
L’oubli du rapport
Dans un régime démocratique, au contraire, l’État procède de la société et non l’inverse : il ne peut donc la réguler qu’avec mesure et n’a aucun droit spontané à la contrôler ou la prélever. Ce rapport parlementaire semble l’oublier. À le suivre, l’administration sera conduite demain à sanctionner des pratiques, pourtant autorisées, en se fondant sur une appréciation morale au cas par cas. Ce n’est plus l’État de droit mais le règne de l’arbitraire et du fait du prince.
L’offuscation ne permet pas de comprendre non plus les dynamiques économiques. Au niveau de l’entreprise on devrait, avec un peu de provocation, féliciter le gestionnaire qui optimise l’impôt : c’est de la gestion rationnelle et efficace d’une ressource rare (l’argent) ! Au niveau macro, l’harmonisation fiscale correspond à une forme d’entente entre États : elle éteint la concurrence entre eux. Or, celle-ci constitue une incitation en faveur d’une meilleure gestion des ressources publiques. La France, dont les recettes publiques atteignent 54 % du PIB, est-elle bien certaine de les utiliser de façon parfaitement optimale ?
L’avenir de la fiscalité est un débat passionnant et nécessaire – il fera l’objet d’un colloque à l’Assemble nationale samedi prochain. Mais il ne peut se faire au détriment de la liberté économique et des principes démocratiques fondamentaux !
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ne doit pas se faire au detriment de
mais se fera quand même…
comme dans tous les domaines.
faut faire comme ça
faut payer ça
faut penser comme ça
faut pas dire ça
faut manger ça
faut pas boire ça
faut rouler comme ça et avec ça
faut pas vapoter lÃ
faut regarder ça
faut pas écouter ça
on leur fait confiance pour de nouvelles directives fiscales de plus en plus débiles et opressantes!!
« S’il existe des paradis fiscaux, c’est parce qu’il y a des enfers fiscaux (…). Lorsqu’un État dépense plus de 55 % de ce que ses habitants ont gagné, et qu’il s’avère incapable de réduire réellement ses dépenses, il serait bien avisé de se demander si ce n’est pas sa politique qui suscite l’attrait pour les paradis fiscaux.
Thierry Afschrift
et le budget n’est pas près de changer , vu l’excellent le maire veut rester ministre des finances ! ! on réglera rien à part de piocher à son vouloir dans nos poches ! ! il veut être le premier vu comme cela se ce passe ,il n’aura pas de concurrent et fera comme mscovisi .
nous donnera desvlecons de gestion…Amen..
manque pas d’air les 2 cocos des finances..
la taxe foncière augmente , qu’ils arrêtent de jouer les pucelles effarouchées… la nouvelle politique autrement , je diminue et n’augmente belle efficacité de leur ignorance et incompétence.. dernière nouvelle L’E.N.A
à des probléme de trésorerie , rien d’étonnant
vu dans quel état ils ont gérer les finances de L’ÉTAT , ils vont toucher la légion d’honneur !!
je suis polie BALTRINGUES …